Quand la solidarité s'en est allée

Les billets d'humeur publiés en mon nom ne répondent à aucune contrainte autre que celle de véhiculer des valeurs essentielles à la coopération. 

Extrait de l'article

Les moments de profonde solidarité m’ont toujours fait trembler. 

C’est comme ça, je ne me l’explique pas : les liesses sur la rue Sainte-Catherine après une victoire des Canadiens, le mouvement général pour retrouver une petite fille, l’entraide après l’incendie d’une ville entière, c’est comme quand les héros gagnent à la fin du film, ça me donne les frissons à chaque fois. 

Solidarité. 

Quand plusieurs choses -ou individus- dépendent l’une de l’autre et fonctionnent ensemble. Ça implique une obligation morale parfois : elle m’a soutenu, donc je la soutiens. Toujours est-il que la solidarité est un ciment qui permet à nos sociétés d’avancer et à nos politiques de tenir -encore- debout. 

Pourtant, c’est la grande oubliée de l’économie sociale au Québec alors que, s’il y a bien une composante de l’économie sociale qui représente la solidarité, c’est la coopération. Par définition, la solidarité et la coopération se tournent autour et se complètent, à ceci près que la seconde apporte la notion de travail à la première. 

Alors pourquoi la solidarité s’en est allée?